Voici le portrait de deux monuments l’un dans le domaine de la poésie et de la littérature et l’autre dans le domaine de la chanson.
Victor Hugo
Acrylique, encre sur toile
Format 61×50 cm
Continuons avec Jacques Brel
Acrylique, encre sur toile et feuilles d’argent sur toile.
50 x 50 cm.
Ils parlent de la mort
Comme tu parles d’un fruit
Ils regardent la mer
Comme tu regardes un puit
Les femmes sont lascives
Au soleil redouté
Et s’il n’y a pas d’hiver
Cela n’est pas l’été
La pluie est traversière
Elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs
Qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise
Le temps s’immobilise
Aux Marquises
Du soir montent des feux
Et des points de silence
Qui vont s’élargissant
Et la lune s’avance
Et la mer se déchire
Infiniment brisée
Par des rochers qui prirent
Des prénoms affolés
Et puis plus loin des chiens
Des chants de rependance
Des quelques pas de deux
Et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise
Et l’alizé se brise
Aux Marquises
Le rire est dans le coeur
Le mot dans le regard
Le coeur est voyageur
L’avenir est au hasard
Et passent des cocotiers
Qui écrivent des chants d’amour
Que les soeurs d’alentour
Ignorent d’ignorer
Les pirogues s’en vont
Les pirogues s’en viennent
Et mes souvenirs deviennent
Ce que les vieux en font
Veux tu que je te dise
Gémir n’est pas de mise
Aux Marquises